samedi 7 juin 2014

Journal #7.3 - 07/06/14

 Et donc voilà, je vais me rouler un joint de plus, en écoutant Nick Drake, mon ami, oh Nick comme je t'aime, je te comprends, tu es si seul, si triste... comment ne pas ressentir de compassion, comment ne pas te laisser t'exprimer à travers moi ? à travers ta mort, qui a figé ton âme d'artiste (ta musique, ton art) en une œuvre magnifique qui jamais ne cessera de faire rêver les rêveurs les plus perdus

Je ne suis pas triste, je ne suis jamais triste, et un jour je me suis rendu compte que j'ai toujours été triste, je me suis rendu compte que toutes les sources, éparses et infinies de ma joie, mon bonheur, mes raisons de vivre, elles sont si tristes, solitaires, si éloignées de tout ce qu'on voudrait m'inculquer, me faire croire, avaler. Je n'avalerai que toi... je n'avalerai plus rien



 Les voilà, mes meilleurs amis... ils n'existeront jamais que pour moi, ils ne seront jamais que ce que je voudrais d'eux, ce que j'accepterai de garder et de chérir. Est-ce là l'amour ? Est-ce là aimer ? Face à la glace, est-ce de l'amour, ou de l'acceptation ? Les deux ? A-t-on jamais eu le choix...

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