samedi 25 septembre 2010

Send Out The Clowns !


Pochette dépouillée, économie de moyens, retards indécents... c'est dans une indifférence absolument générale qu'est sorti le 1er avril dernier (bonne blague...) sur les plateformes de téléchargement (seulement...) le troisième album officiel de Whitey, Canned Laughter. A vrai dire, je ne l'ai appris qu'aujourd'hui même, c'est dire si la com autour du disque est poussée !

The Light At The End Of The Tunnel Is A Train (il rigolait déjà beaucoup à l'époque), son premier long, avait été très bien reçu par toutes les presses en 2004, et figure dans plusieurs listes des "best records of the year". Un peu plus tard, en 2007, Great Shakes se fait massivement leaker, ce qui vaut à l'artiste une rupture de contrat avec son label et un oubli profond des médias, malgré un morceau dans la soundtrack de GTA IV et un certain activisme de la part des fans...

C'est à la suite de quelques messages bien pessimistes sur son myspace, que Whitey annonce en début d'année qu'il met à disposition sur Itunes et autres son album qu'il a tout fait tout seul sans l'aide des méchants gérants de l'industrie, bien qu'il n'en attende pas grand-chose d'un niveau financier (il a la haine des blogueurs, des leakers, des torrents, enfin tout ce qui se rapporte aux mecs qui l'ont ruiné quoi). Aucune média ne s'est intéressé au cas, et excepté quelques sites isolés, personne n'a relayé l'information. Canned Laughter est, de toutes façons, dispo sur n'importe quel site de téléchargement, et le cercle vicieux a voulu que: pas d'annonce, pas de pub, donc (toujours) pas de rendement.

Je ne me place d'aucun côté de la barre, je ne suis qu'un consommateur glouton parmi tellement d'autres... mais cela n'empêche pas que je partage quelque chose, non pas avec Whitey, le blanc-bec, mais Whitey, l'artiste qui a écrit ces chansons qui m'ont marquées, avec lesquelles j'ai un lien, et que j'ai toujours autant de plaisir à écouter aujourd'hui, en espérant qu'il en sera de même pour demain. Alors pourquoi ? Pourquoi il se verrait privé de ses droits d'artiste, et pourquoi ses auditeurs se verraient privés de leur droit d'écoute ? Il nous faudrait un nouveau Nick Drake, un paumé incompris qui mourrait dans des circonstances plus outrageantes qu'étranges, avant d'être déterré 30 ans plus tard par un descendant musical qui amènerait à utiliser une de ses chansons dans une pub pour une soucoupe volante qui fonctionne au gazon ? Évidemment, une fois de plus, tout le monde a retenu la leçon, comme à l'école, avant de la zapper sitôt les caisses remplies... le fait est que c'est pas Nick Drake, et que c'est le même système qui a conduit Whitey là où il est aujourd'hui que celui m'a fait découvrir son talent. Alors à qui la faute ? Qui pour prendre le relais ? Pourquoi en est-ce ainsi ?

Je n'ai absolument aucune réponse et ceci est un texte écrit à chaud... moi je veux juste que le désir de certains d'aboutir à une "nouvelle économie du disque" ne nuise pas aux principaux concernés. Je ne comprend à vrai dire pas pourquoi on en est arrivé là.

le myspace de Whitey... http://www.myspace.com/hellowhitey

1 commentaire:

  1. cet article a vraiment aucun sens. je pars dans toutes les directions pour dire un truc à la fin du genre "ouais je suis vénèr' mais je sais pas trop pourquoi". enfin j'imagine que c'est rigolo à lire, quand même. is it ?

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