jeudi 3 juin 2010

Ariel Wizz Man



Certains (enfin, la seule personne qui lit ce blog, c'est à dire moi) le savent, je suis totalement fan du premier album "chronologique" (oupa, enfin après vérification je me rend compte que j'y comprend vraiment rien) d'Ariel Pink, The Doldrums. Il fait parti de ces disques que vous découvrez au hasard et qui vous enchantent par leur singularité totale. A l'instar de Myth Takes ou de Noble Beast, j'ai trouvé ce disque tellement bien pour moi que ça m'a gêné par la suite de chercher plus loin dans la discographie de l'artiste, par peur d'être déçu, d'un changement trop direct, d'une altération de la qualité intrinsèque liée à une période en particulier, etc.

Évidemment il y a un moment ou il faut faire le pas. J'ai rarement été déçu, que ce soit par les deux premiers albums de !!! que je trouve aussi bons voire meilleurs, ou les autres sorties d'Andrew Bird (notamment son premier groupe dont je ne me souviens plus le nom et que j'ai la flemme d'aller chercher sur Wikipédia). Hier, donc, j'ai écouté un lien sur le **e album d'Ariel Pink's Haunted Graffiti, Before Today, pas encore sorti, qui m'a définitivement décidé à me bouffer sévère tous les records possibles trouvables sur le net; j'ai donc "couru" (avec les doigts sur le clavier) sur le plus gros fichier BitTorrent trouvable afin de me "procurer" (Internet, cette catin) pleins des CDs de la disco tortueuse du sieur Pink.

J'ai commencé par Before Today, une sacré dose de délire faussement premier degré qui envoie direct dans un espace temps plein de néons, de mustangs sur fond de couchers de soleil et de femmes à perruques, une sorte de San Francisco fantasmé à la fois par Tarantino et la scène psyché d'après 80. Imaginez vous dans Liberty City avec un Niko Bellic totalement guédro sous LSD, avec des couleurs violettes et mauves partout, des flash blancs sympathiques et des soirées au night pub pleines de bile noire et de personnalités déchues. La musique, toujours le même son, bien plus étoffé de guitares funky et de saxos fous, ces mêmes mélodies à faire pleurer un ragondin, et les lyrics... assez incroyables. Ecoutez Fright Night ou Little Wig qui contiennent les paroles les plus originales que j'ai pu entendre depuis ce début d'année. Ptain, les Haunted Graffitis sont vraiments des gens cools.

Bref, l'été promet d'être gentiment nice, et sans bullshit.

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