mercredi 4 juin 2014

Journal #6 - 04/06/14 (you might never want me but that doesn't mean that you won't get me high)

 J'aimerais juste pouvoir changer quelque chose... pourquoi suis-je impuissant dans cette situation ? Pourquoi n'ai-je aucun pouvoir ? Qui suis-je pour toi ? Mon état d'esprit change au jour le jour. Je ne pleure plus et je n'ai plus mal. Pourtant... mes sentiments sont les mêmes...

Rien ne changera... ma vie avancera... je ne sais faire qu'une chose, c'est accepter ce que je ressens. Vivre avec, m'en servir de la même façon que je l'aurais fait avec toi, mais sans toi. Je suis tellement maladroit. Je pense que c'est le plus agaçant, quand l'autre ne veux pas lâcher l'affaire... ne peux pas lâcher l'affaire... j'ai lâché l'affaire mais je ne cesserai pas d'essayer, tant que je pourrais le faire.

"I might never get my arms around you but that doesn't mean that I won't try"

  Les journées sont longues quand on est obsédé. J'essaye de me plonger dans les tâches les plus simples et répétitives pour arrêter de penser. Il y a des gens qui défilent, des verres qui se remplissent, sans cesse, qui se vident, sans cesse, tous ces gens de passage, ils passent, ils repartent. Mes pensées sont comme des cailloux pointus. Elles baignent au fond du jus de mon crâne, dans une petite cuvette où elles s'entrechoquent régulièrement. Au bout d'un moment on ne sent plus les éclats de cailloux. Est-ce que les cailloux vont finir par fondre ? s'arrondir ? fusionner ? Est-ce qu'ils redeviendront mous et fluffy ?

Je ne réussirais-donc à rien changer ? JE DOIS ATTENDRE ENCORE

JE DOIS ATTENDRE TOUJOURS MAIS MERDE

JE VAIS PASSER TOUTE MA PUTAIN DE VIE A ATTENDRE

ça tombe bien c'est ce que je sais faire le mieux


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 Je travaille aussi pour gagner de l'argent. Je vais bien m'amuser cet été. Je m'amuse déjà (bon vite fait c'est le début). Je vais échanger avec des gens, faire la fête, boire, fumer, discuter. Je ne sais pas ce qu'il faudrait que je fasse. Que faut-il que je fasse ? Qu'ai-je envie de faire ? (toujours la même chose) Je n'ai toujours qu'une envie, être avec moi-même. Vraiment ? Je ne serais pas moi-même tant que tu ne m'auras pas rendu ce que tu m'as pris. Tu ne me le rendras sûrement jamais... Je me demande donc comment je récupérerais ce que je t'ai laissé. Est-ce que ça repoussera ? Trouverais-je de meilleurs morceaux, à imbriquer ? Peut-être que ce que tu m'as repris, c'est que tu m'avais donné. Ce que j'étais venu chercher chez toi. Quelle tristesse, cette impression de retour au point de départ. Il faut que je reparte dans une autre direction, et j'ai peur d'avoir déjà recommencé à suivre le mauvais chemin. Mais la vie c'est pas Call of Duty, on peut en fait à tout moment décider de changer de voie... de destination... ça n'a aucun sens ce que je raconte... est-ce que ça m'aide de parler ainsi... je pense bien. Je fais ça pour moi, parce qu'en me levant le matin j'ai envie d'écrire, j'ai envie de lâcher du lest de mon pauvre cerveau qui tourne quasi-constamment à plein régime, obsessionnel et infatigable, et c'est fait pour durer des années quelle saloperie. Le soir en rentrant j'ai envie d'écrire tout ce qui m'est passé par la tête la journée, quand les yeux se brouillent dans la vapeur du lave-vaisselle, quand les ongles s'abîment à force de récurer des tasses, le soir quand je rentre je suis fatigué et tout ce que je souhaite c'est travailler sur cette mixtape qui me tient tellement à coeur, parce qu'elle est tout ce que j'ai toujours désiré transmettre au travers d'une mixtape, un jour prochain je finirai cette mixtape et je te l'enverrai et je la détesterai, le choix des morceaux, mon travail débile dessus etc. Je la réécouterai et je comprendrais, et je me dirais "dang cette mixtape, j'étais si fou" et je ressentirai chaque émotion qui m'aura parcouru à l'écoute de chaque note, chaque break, chaque mélodie, comme aujourd'hui pour

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