lundi 10 octobre 2011

Le Disque Cheum #1

Il y a cette rubrique récurrente que j'aime bien dans les magazines musicaux, nommée "l'album oublié" ou "la réédition du mois", qui parle donc en gros d'albums dont plus personne n'a rien à carrer.
Vu que je suis un gars original, j'initie sur ce blog - une première intra-stellaire - une rubrique hebdomadaire "l'album chelou que vous n'écouterez qu'une fois avant de revenir à Radiohead" qu'on appellera, pour faire plus court, "le disque cheum". J'aime bien me lancer des défis, en mode frisbee, avant la sieste.

Quintron - The Frog Tape (SkinGraft Records, 2005)

Quintron est un type suffisamment taré pour se situer dans le panthéon des artistes américains les plus tarés de ces dix dernières années. Si on s'intéresse au bonhomme il faut au moins avoir écouté son album de taré en collaboration avec les (suffisamment) tarés Oblivians, ...Play Nine Songs with Mr.Quintron. Je bénis le jour où j'ai trouvé The Frog Tapes en CD, à un prix tellement exorbitant qu'il serait malvenu de le citer. Mais je ne regrette rien.


Présenté comme "by far the weirdest Quintron release yet", l'album originellement prévu pour K7 se décline en deux faces: la première étant une succession de courtes bizarreries (vraiment) trop bizarres jouées sur un synthé qui a dû vivre des choses indécentes pour sortir des sons pareils; la seconde étalant un quart d'heure de croassements de batraciens, et ça pue grave les marais (le bonhomme aurait enregistré le bordel à côté de chez lui, en Louisiane...). Tout ça censé représenter la bande-son idéale pour Halloween.

Franchement inutile, c'est là que se situe l'intérêt de cet album qui ressemble vraiment à rien d'autre (enfin je crois). Malgré tout, j'y suis attaché, "Frogs" m'ayant parfois permis de mener des pensées philosophiques sur Tom Waits et Elvis.

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