mercredi 8 septembre 2010

King of Hippies

















































Harlem
et Wavves. Deux jeunes groupes américains, ayant chacun sorti un album remarqué cette année, n'en étant pas à leur premier faits d'armes. Il aurait été facile de faire un comparatif east/west coast mais si Wavves sont bien de San Diego, les Harlem nous trompent car ils sont localisés au Texas...

Hippies, sorti en avril, se fait bien accueillir par la presse et surtout par quelques blogs spécialisés. Sont mis en avant le gros penchant pour les mélodies immédiates et les paroles débiles, mais dans l'ensemble, l'album ne provoque pas plus de remous que le premier, Free Drugs ;-), originellement paru en 2008. Un son de guitare clair, un sous-mixage prononcé, mais un côté très pop pour un album franchement kiffant, plein de supers chansons qui restent dans la tête.

King Of The Beach, sorti en août, suit les très remarqués Wavves (2008, un bordel inécoutable) et Wavvves (2009, un peu moins désagréable...). Nathan Williams, leader du groupe, passe ses promos à dire de la merde et à fumer des joints, ce qui lui vaut (encore) de vives critiques de la part des blogs, mais aussi des groupes (les cas connus Jay Reatard et Black Lips). Son dernier album partage les mêmes point communs que Hippies, avec un mixage "punk californien" et des thèmes sur la glandouille et la plage.

Pour ma part j'ai adoré les deux LPs. Hippies offre une palette étendue d'émotions et de mélodies intelligentes, King Of The Beach est une carte postale de skate, de soleil et de joints adressée aux branleurs du monde entier... Si les premiers sont discrets, font peu de promo et quelques dates pas loin de chez eux, les seconds aiment provoquer et faire des doigts... quoi qu'il en soit, ce sont deux univers qui me parlent beaucoup et qui restent animés par une même passion, celle de la musique, quelles que soient les tendances ou les critiques.


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