jeudi 10 décembre 2009

Ces rapaces crouqués














Malgré la pochette rouge vif, cet album m'évoque plus Lullabies to Paralyze que Songs for the Deaf. Chose (faussement) surprenante, cette période étant la plus décriée par les fans des Queens of the Stone Age; cela prouve néanmoins que Josh Homme continue de faire comme bon lui semble et de ne jamais sombrer dans la facilité.
D'ailleurs cet album fait vraiment album solo de l'Homme. Les compos sonnent comme du QOTSA, et faut le dire, ça déchire. Ces riffs en dents de scie, mélodies qui tuent, breaks de gueudins et ambiances qui rappellent les meilleurs moment de Lullabies, Someone's in the Wolf et the Blood is Love. Le retour du jeu de batterie de Grohl, déjà présent sur Songs for the Deaf, donne envie de jouir. La basse de John Paul Jones, elle, ben, on sait juste pas ou elle est passée... c'est pas grave, on sent que tout le monde se fait plaiz, et du coup, nous aussi.
Le début de l'album est assez classique au niveau compos, de plus que les morceaux sont déjà connus depuis quelques temps, jusqu'ici c'est du bon. Puis arrive Elephants, qui pour le coup, porte vraiment un gros coup de mastodonte dans les dents. Et après, y'aura que des trucs de fou dans le genre jusqu'à la fin, incroyable, de l'album, avec deux morceaux qui, je pense, atteignent facilement les sommets de Songs for the Deaf: Gunman et Spinning in Daffodils (les titres des chansons sont vraiment excellents).
En bref, un must have qu'on écoutera encore dans 10, 20, 30 ans. J'espère.

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