Je me levais à 9, elle se levait à 11, ou à 13h. Je la regardais dormir, parfois (souvent), j'en profitais. J'allais sur internet. Je la prenais en photo. Je l'écoutais vivre, dans un monde si loin... le côté gauche du lit, contre le mur...
Nanténé = Envy Adams, bien joué
Une nuit j'ai rêvé de Claire Boucher (Grimes). C'était magnifique. J'ai eu un dream crush, ça a duré une semaine.
S'il y a une (ré)action humaine à laquelle je donne le plus de sens, c'est certainement le fait de pleurer. Qu'on associe en premier lieu avec la tristesse, ou la souffrance. Pendant longtemps, je n'ai pas pleuré : je ne souffrais pas. Avant cela, j'ai passé une certaine partie de ma grande enfance à régulièrement, sans prévenir, m'effondrer en sanglots incontrôlables, sans que je n'en connaisse la raison (à ce moment-là). Une grande détresse plus liée au fait de ne pouvoir répondre aux in(dé)finies questions qui remplissaient mon cerveau lorsque je regardais le ciel immense et constellé, le dimanche soir, à travers la vitre de la portière de la voiture de mon père, qu'à la perte ou la tristesse. Je n'ai jamais autant pleuré qu'actuellement.
"Solo
Et délicat
Solo
L'Aventura
Sous les rayons du soleil
Il peint le bonheur
Des siens
Sous le soleil et la lune
Il vient libérer
Quelqu'un"
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